Concrètement, selon les dires du premier vice-président Timmermans, du vice-président Ansip et des commissaires Jourová et Gabriel, ces derniers se disent “fiers d’avoir mis en place les règles de protection des données les plus strictes et les plus modernes au moins, qui sont en passe de devenir une norme universelle”.
Le scandale de Facebook/Cambridge Analytica ainsi que les nombreuses violations de données pointées du doigt qui ont été sanctionnées (concernant récemment des sociétés telles que Uber, Humanis et Malakoff-Médéric ou même Google) démontrent que la protection de la vie privée est devenue un sujet de plus en plus préoccupant dans notre société, qui selon la Commission Européenne montre que cette démarche de se pencher sur la protection des données personnelles “est la bonne”.
Ainsi, les citoyens en tant que personnes concernées, prennent conscience “de l’importance de la protection des données et de leurs droits, et ils exercent désormais ces droits, comme le constatent tous les jours les autorités nationales de protection des données”. Depuis la mise en application du RGPD, ce n’est pas moins de 95 000 plaintes de citoyens qui ont été recensées à ce jour.
Face à ce chiffre plus qu’encourageant, le RGPD en à peine moins d’un an après sa mise en vigueur au sein de l’Union Européenne, montre à la fois que son impact est suffisamment fort pour toucher les plus grandes sociétés, mais également que “la mise en oeuvre pratique par les États-membres est désormais bien avancée”. Le déploiement du RGPD est d’ailleurs toujours en cours en progression puisque, comme l’affirme la Commission Européenne : “on observe une nette convergence vers un régime moderne de protection des données qui facilite les échanges de données et favorise le commerce. Le meilleur exemple en est la récente adoption de nos constats d’adéquation mutuelle avec le Japon. Ce faisant, nous avons créé le plus grand espace de flux sécurisés et gratuits de données au monde”.
Dès lors, tandis que la Commission Européenne va lancer une campagne de sensibilisation afin d‘aider les citoyens et les entreprises à “mieux comprendre leurs droits et leurs obligations”, nul doute que le poids du RGPD n’a pas fini de croître à la fois au sein de l’Union Européenne, mais également dans le monde entier puisque certains pays commencent à se pencher sur la question de l’apport d’un contrôle plus ferme sur les données personnelles, comme avec les États-Unis par exemple où l’administration Trump travaille sur l’établissement de de règles de protection de la vie privée sur Internet.
Source : Site officiel de l’Union Européenne